Couple dépeceur (4/4) : la nounou condamnée à 20 ans de réclusion, le mari acquitté

La cour d’assises de Paris a condamné vendredi 22 janvier 2016 à 20 ans de réclusion criminelle la nounou chinoise – qui a tué les parents d’un bébé mort accidentellement pendant sa garde – et acquitté son mari – qui l’a aidée à faire disparaître les corps.

20 ans pour elle et l’acquittement pour lui, le verdict est tombé tard vendredi 22 janvier, après plus de sept heures de délibérations. Les six jurés parisiens et les trois magistrats de la Cour d’assises ont finalement suivi les réquisitions de l’avocat général qui demandait de condamner la nourrice, Hui, pour homicides volontaires, et d’acquitter son mari, Te, tous deux accusés d’avoir tué les parents du petit Lucas, décédé accidentellement à l’âge de deux mois et demi.

« Une agression sauvage »

Dans le public une cinquantaine d’intéressés tendent l’oreille, ce vendredi matin, au dernier jour du procès « des dépeceurs chinois ». La star du barreau de Lille, Eric Dupond-Moretti, est venue défendre le mari (Te). Lire la suite « Couple dépeceur (4/4) : la nounou condamnée à 20 ans de réclusion, le mari acquitté »

« Je suis la 2e victime de Zénon »

à la Une« Je suis la 2e victime de Zénon »

Le 15 janvier 2016, la Cour d’assises de Paris acquittait Téodor du meurtre d’un SDF, Witek, commis il y a 15 ans au sein d’une communauté polonaise alors en proie à la violence. Le parquet général n’a pas formé appel.

« Je suis catholique : je ne prendrais jamais la vie de quelqu’un. Ce n’est pas moi ».

Ce sont les derniers mots de Téodor avant son acquittement par la Cour d’assises de Paris le 15 janvier 2016. Son histoire est celle d’un ex-boxeur polonais qui lutte depuis son arrivée en France en 1999 à l’âge de 31 ans pour ne pas être aspiré par la violence et la marginalité.

Il y est presque parvenu. Il a travaillé dur comme maçon et rencontré une française, Chantal, avec laquelle il vit sans jamais parler de ses années de galère. L’avocate générale Annie Grenier le concède : « L’homme que vous jugez aujourd’hui n’a rien à voir avec celui de 2000. » Avec son beau-frère Patrick, il entreprend même de retaper la maison de campagne familiale. Lire la suite « « Je suis la 2e victime de Zénon » »